Mon voyage m’a mené sur la route du Belize, minuscule pays de 350’000 habitants coincé entre le Mexique et le Guatemala sur la côte caribique. Le Belize étant une ancienne colonie anglaise, la langue officielle est l’anglais.
Je dirais qu’il existe 2 Belize: le premier, la côte et cayes (îles formées de l’amoncellement de coraux), est peuple par des populations noire et on parle l’anglais. On se jurerait être en Jamaïque. A Caye Caulker, de nombrex rastas se promènent en vélo et te vendent de cookies ou de la majijuana ou les deux en 1. Le solgan de l’île est « go slow » et si par hasard tu marches trop vite dans la rue, tu te fais vite remettre à l’ordre et on te demande de baisser le rythme. On ne rigole pas avec les coutumes locales! L’endroit s’apprête bien évidemment à la plongée. Requins, raies et une multitude de vie coralienne sont au rendez-vous. Magnifique.
Le deuxième Belize est l’intérieur du pays. Il est peuplé majoritairement par des indigènes, descendants de mayas. On y parle surtout l’espagnol, même si la langue n’est pas reconnue et que les enfants vont à l’école en anglais. J’ai d’ailleurs eu la chance de pouvoir assister à un cours dans une école. Le professeur parle un mauvais anglais et les élèves sont peu attentifs. Tout à coup, le cours switche en espagnol et l’enthousiasme des élèves est décuplée. Cette situation est particulièrement dérangeante, car elle n’assure pas l’égalité des chances pour les hispanophones (quasi la moitié de la population).
L’intérieur du pays est initialement recouvert d’une jungle épaisse mais la déforestation est un problème majeur au Belize. D’immenses surfaces ont été rasées pour produire principalement du boeuf qui sera exporté vers les États-Unis. Voir ça de mes propres yeux me retourne le ventre…
Le point commun entre bélizéens de la côte et de l’intérieur du pays est leur paresse… Le bus local est prêt à faire mille-et-une manœuvres et marches arrière pour déposer les gens au pas de leur porte. On va quand même pas marcher 100 m! Les épiceries sont aussi tenues par des chinois qui ont bien repérés le filon. L’agriculture est en main des mennonites (branche des amiches), le Belize étant le seul endroit où ils ont été acceptés.
Bref, le Belize est un magnifique pays de vacances mais ça tourne pas rond…
L’étape suivante de mon voyage fut le nord du Guatemala, berceau de la civilisation maya. Les mayas ont dominé une région recouvrant la péninsule du Yucatán, le Guatemala, le Belize et le Honduras pendant 2500 ans. Ça impose le respect! Ils ont construits des villes de plusieurs centaines de milliers d’habitants au milieu de la jungle et érigé des pyramides atteignant le ciel. Ils étaient des astronomes inégalés, mais pouvaient paraître sanguinaires, pratiquant le sacrifice humain. Malheureusement, de très nombreux points d’interrogations seront à jamais inexpliqués, car ils ne possédaient pas l’écriture et les colons ont eu la bonne idée de tout massacrer à leur arrivée en 1500. On ne refera pas l’histoire…
Me voilà maintenant au Honduras. Pour la suite, l’amour du Mexique est plus forte que tout et je repars vers le nord. Sur le chemin, il y aura quelques vagues à surfer au Salvador et quelques volcans à gravir au sud du Guatemala!
Je vous souhaite une heureuse nouvelle année!
Et voilà quelques photos ! (Les photos de plongée ont été prise par mon binôme)
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